Négociations reptiliennes entre calcaire et soleil à Orpierre

Chaud, chaud… Il a fait chaud pendant cette lumineuse semaine d’escalade à Orpierre. Nous nous sommes retrouvés à six, trois cordées motivées dans une débauche de voies. Les dégaines bien alignées aux flancs des baudriers ont vite formé des enfilades verticales sur les magnifiques lignes qui strient les dalles grises.

Torsion des corps autour des tracés rectilignes des parois de « Quiquillon », « Cascade », « Quatre heures ». Nous autres, lézards des murailles à la langue desséchée, avons appris à nous lever tôt pour faire la nique au soleil. Celui-ci pouvait toujours chauffer les parois grises autour de midi, c’était trop tard, nous étions déjà passés !

Les huit longueurs de « Brazil », les six longueurs de « La Grotte », les prises fuyantes de « Monkey Beach » ou de « L’Homme heureux » étaient déjà digérées et les lits des torrents tapis sous le couvert des forêts offraient leur fraîcheur à nos corps fourbus.

Merci à toi, Malik, discret maître du calcaire, d’avoir su réveiller nos ardeurs reptiliennes !

Xavier

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