Mais qu’allaient-ils donc faire dans ce Calvaire ?
Le titre de l’article ferait penser aux Fourberies de Scapin, mais ici, nulle fourberie bien au contraire, il s’agissait de vérifier la stabilité du Toit du Calvaire (le vrai nom est « Calvaire des Bras »), surplomb d’entrainement de nombreux grimpeurs pendant des dizaines d’années, dont on a craint le brusque effondrement.
Il n’y a pas de meilleure information à ce sujet que celle fournie par l’association Cosiroc et son acteur Oleg Sokolsky, sous le contrôle de l’ONF, lors de l’opération de l’an 2009 qui consista à déporter un bloc de 16,5 tonnes qui se trouvait au sommet de ce surplomb, à l’aide d’une grue, évitant ainsi la surcharge du surplomb. Ce beau bloc fut surnommé Saint-Roch par les facétieux intervenants, puisqu’il se situe à proximité de la Croix du Calvaire. Lisez ici l’article relatant cette étrange opération et voyez les photos jointes plus bas en fin d’article.
Revenons au sujet du jour : que faisaient les bénévoles Oleg et Jean en ce début du mois de mai 2025 ? Ils poursuivaient le travail de surveillance des distances entre les bords de la diaclase qui court d’un bout à l’autre du dessus du surplomb. Depuis 2009, une dizaine de boulons numérotés ont été insérés dans le grès à des endroits choisis, et les distances entre ces boulons-repères sont mesurées. Ceci se fait à l’aide de câbles-toises, munis de repères, conservés précieusement, et en outre, bien évidemment les distances sont notées à l’aide d’un décamètre.
Depuis 2009 rien n’a bougé, mais des mesures complémentaires de distance entre le sommet du surplomb et un corps mort enterré devraient être ajoutées. Prudence donc, d’ailleurs la mis en défens est encore présente.
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